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TOP 59 :Traiter le cancer canin avec les toxines de Coley

Si vous n'avez jamais entendu parler des toxines de Coley , tu n'es pas seul. Inventés en 1893 par le Dr William Coley, ils ont été utilisés pour traiter environ 1 000 patients atteints de cancer et ont obtenu de bien meilleurs résultats qu'un groupe similaire de patients traités pour un cancer aujourd'hui. Naturellement, après avoir entendu parler de ce nouveau traitement potentiel contre le cancer canin, j'ai immédiatement décidé que nous devions avoir l'expert sur notre podcast pour partager plus d'informations.

Donc, pour le podcast d'aujourd'hui, j'ai eu l'occasion de parler à Donald MacAdam , auteur de La réinvention des toxines de Coley , et discutez de ce que sont réellement les toxines de Coley, de leur fonctionnement et de la manière dont elles ont été récemment utilisées pour traiter le cancer chez les chiens. C'est un sujet fascinant à couvrir sur un traitement contre le cancer quelque peu oublié avec un énorme potentiel, alors connectez-vous pour en savoir plus !

Écoutez l'épisode dans la vidéo ci-dessus et trouvez la transcription complète du podcast ci-dessous. Pour en savoir plus, consultez le post de cet épisode sur la théorie des animaux de compagnie officielle. site Web.

  • Lien de l'épisode TOP : 059 - Les toxines de Coley comme traitement du cancer canin
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Traiter le cancer canin avec les toxines de Coley
(transcription du podcast)

TOP 59 :Traiter le cancer canin avec les toxines de Coley

Merci d'avoir écouté aujourd'hui Theory of Pets, mon podcast qui plonge dans l'industrie des animaux de compagnie pour découvrir toutes les questions et réponses que nous, propriétaires d'animaux, avons tous les jours. J'ai fait beaucoup de podcasts différents dans le passé. Vous pouvez consulter theoryofpets.com pour tout cela. Il y a des informations sur tout, de la façon de nourrir votre animal de compagnie au toilettage, à la formation, etc.

Aujourd'hui, je suis en mesure de parler à un homme qui a travaillé dans le secteur de la santé de l'industrie des animaux de compagnie, mais pas de la manière vétérinaire traditionnelle que nous pensons normalement. Nous travaillons avec un vétérinaire holistique pour nos animaux de compagnie. Nous avons essayé beaucoup de choses différentes pour essayer de traiter nos animaux de compagnie au fil des ans. À un moment donné, nous avons eu une boxeuse qui souffrait d'une maladie cardiaque, nous utilisons des médicaments sur ordonnance pour la traiter. Nous avons également utilisé des huiles essentielles et de l'huile de CBD, de nombreuses façons naturelles de traiter nos animaux de compagnie.

Alors quand j'ai entendu parler de Coley's Toxins, ça a vraiment piqué ma curiosité. Les toxines de Coley ont été inventées en 1893 par le Dr William Coley alors qu'il avait 29 ans. Au cours des 43 années suivantes, le Dr Coley a traité environ un millier de patients cancéreux inopérables avec de meilleurs résultats que ce à quoi il s'attendait et de meilleurs résultats que ce à quoi on pourrait s'attendre pour un groupe comparable de patients aujourd'hui.

Cela me semble époustouflant. Et bien sûr, je voulais plonger un peu plus dans ce sujet, voir exactement ce qu'étaient les toxines de Coley, en savoir plus sur les toxines elles-mêmes et, bien sûr, voir quelles recherches ont été effectuées et quel genre de choses se produisent pour les intégrer. le domaine médical traditionnel.

Pour les besoins d'aujourd'hui, je voulais partager quelques informations avec vous tous sur les toxines de Coley qui sont utilisées pour les chiens. Il y a un livre intitulé The Reinvention of Coley's Toxins. Il a été écrit par un homme du nom de Don MacAdam. Et j'ai eu le plaisir de parler avec Don du livre, des toxines de Coley et de leur utilisation chez les chiens.

Et avant de vous laisser écouter notre conversation, je voulais juste vous lire un petit extrait rapide de son livre. Le chapitre huit du livre est entièrement consacré aux chiens et à la façon dont ces toxines ont été utilisées chez les chiens et l'extrait que je voulais vous lire ressemble à ceci —

Le premier traitement curatif du cancer et des chiens a été rapporté lors de la conférence de 1907 de l'American Medical Association dans un article lu à haute voix lors de la section sur la pathologie et la physiologie et publié par la suite dans le AMA Journal. L'article rapportait les résultats d'expériences menées par Martha Tracy et Silas Beebe sur l'effet de l'injection de plusieurs toxines bactériennes différentes dans des tumeurs cancéreuses en croissance active, y compris la formulation des toxines de Coley pour l'usage personnel du Dr Coley.

Ce chapitre du livre traite spécifiquement des chiens. Et aujourd'hui, j'ai pu parler à Don MacAdam des informations contenues dans le livre, des recherches effectuées sur les toxines de Coley, une société appelée Mbvax Bio-Science, qui a produit une version moderne de la formulation utilisée par le Dr Coley, et le les recherches qui ont été faites, les différentes choses qu'ils ont faites pour traiter les chiens, j'ai donc obtenu beaucoup d'informations vraiment intéressantes. Je voulais partager cela avec vous les gars aujourd'hui et si vous êtes intéressé par plus d'informations sur les toxines de Coley, prenez le livre, La réinvention des toxines de Coley. Vous pouvez le trouver sur Amazon et il y a d'excellentes informations sur le traitement lui-même ainsi que sur la façon dont il est utilisé dans de nombreux domaines différents du domaine médical.

Entretien avec Donald MacAdam

Samantha :Don, merci beaucoup d'avoir accepté d'être sur le podcast aujourd'hui. Appréciez votre temps. Je suis sûr que tout le monde va apprécier cette interview et toutes les informations que vous avez à partager. Alors, que devons-nous savoir sur les toxines de Coley ?

Don  :Je pense qu'il est important que les gens comprennent que c'est quelque chose qui est sorti à l'origine pour les humains.

Samantha :Absolument.

Don :Je suis venu à ce genre de choses, pas intentionnellement - j'ai été dans le secteur de l'électronique pendant de nombreuses années. Mais j'ai été formé en chimie et en physique à l'université, et à un moment donné vers 2003, j'ai pris un emploi, c'est décrit dans le livre, pour une entreprise de robotique, CRS Robotics en tant que président, puis pour rendre cette entreprise publique et obtenir il a refinancé. Et ce que cette entreprise a fait, l'une des choses a été de développer les systèmes automatiques pour le projet du génome humain. Et cela m'a en quelque sorte ramené dans la chimie. La prochaine chose que j'ai faite a été de devenir PDG d'une société de génomique au Canada appelée TM Bio-Science. Et ce que nous avons fait, c'est que nous avons créé un certain nombre de produits liés aux biopuces et aux diagnostics. Mais pendant que j'étais dans cette entreprise, j'ai rencontré un groupe de gars qui démarraient une entreprise avec un vaccin contre le cancer, un vaccin thérapeutique contre le cancer.

La plupart des vaccins que les gens connaissent sont appelés vaccins prophylactiques. Ils sont destinés à empêcher que quelque chose ne se produise, comme le vaccin contre le cancer du col de l'utérus est un vaccin prophylactique. Un vaccin thérapeutique est quelque chose qui est administré à une personne atteinte d'une maladie, avec l'intention de guérir cette maladie. Et c'est le genre d'action qu'ils avaient pour le mélanome.

Eh bien, nous avons financé cette société et elle s'est finalement établie en Californie dans la vallée de San Fernando, et elle continue encore aujourd'hui en tant que société appelée Mankind, une division de cette société. Néanmoins, pendant que j'étais dans cette entreprise, j'ai entendu parler de William Coley. Je n'avais jamais entendu parler de lui auparavant. Et William Coley était un médecin de New York qui, en 1891, a traité son premier patient atteint d'un cancer avec une nouvelle technique appelée thérapie immunitaire. Et le premier patient a été guéri comme beaucoup d'autres. Et ils ont été guéris en utilisant des bactéries vivantes pour combattre le cancer.

La façon dont cela s'est produit est qu'il y avait un patient à l'hôpital Memorial de New York, dans les années 1880, qui mourait d'un sarcome synovial et a été traité avec la chirurgie typique. C'est tout ce qu'ils avaient à ce moment-là, mais l'opération n'a pas été efficace. Et pendant que le patient se remettait de l'opération, le patient avait une infection appelée érysipèle, qui se traduit par quelque chose appelé St Anthony's Fire où votre tête devient rouge. C'est une chose terrible.

Mais lorsque l'infection bactérienne s'est résolue, le cancer a également disparu et le patient a quitté l'hôtel et n'a jamais été revu jusqu'en 1891, lorsque Coley est sorti pour retrouver cet individu. Et il a trouvé cet individu toujours en vie, vivant dans un immeuble de la section allemande de Lower Manhattan, les a ramenés à l'hôpital et ils ont examiné ce M. Stein et ont découvert que son cancer avait complètement régressé et n'était pas revenu.

Samantha :Waouh.

Don :Coley a eu l'idée de traiter les gens avec des bactéries pour tuer le cancer. Et il a commencé à utiliser des bactéries vivantes. Mais après quelques années, il a cessé de le faire parce que plusieurs de ses patients sont morts, non pas du cancer, mais de la bactérie avec laquelle il les avait infectés. Il ne pouvait donc pas avoir ça.

Donc, en fait, juste une bonne supposition éclairée, il a pensé, eh bien, peut-être que si la bactérie peut guérir le cancer, c'est quelque chose dans la bactérie et elle n'a même pas besoin d'être vivante. Peut-être que je pourrais simplement tuer la bactérie et l'utiliser, et le patient ne serait pas infecté, mais pourrait bénéficier des toxines, c'est comme ça qu'on les appelait.

Et c'est de là que viennent les toxines de Coley, en 1893, il a commencé à traiter les patients avec les toxines de Coley, et entre cette date et 1936, il a traité environ un millier de patients et le produit a été fabriqué dans le monde entier, par le Lister Institute au Royaume-Uni et Parke Davis et les États-Unis. États-Unis et il est devenu un traitement standard pour un large éventail de cancers.

Et la chose intéressante, et cela vient d'un article de 2009, mais MD Anderson, les résultats que Coley a obtenus personnellement, ont atteint des taux de guérison à long terme - je cite - inégalés par la science médicale au cours des 73 années qui ont suivi sa mort, de 1936 à 2009, donc je dis juste que les résultats de Coley étaient meilleurs, meilleurs que ce que nous obtenons aujourd'hui. Et c'est de MD Anderson. Ce ne sont pas seulement certains, vous savez, n'importe qui qui parle.

Il y avait donc un mystère. Les résultats de Coley sont meilleurs que ceux des autres personnes qui utilisaient ses toxines au cours de la même période. Et pendant longtemps, on ne savait pas pourquoi il obtenait de si bons résultats et d'autres personnes obtenaient de bons résultats mais pas aussi bons que Coley. Et une chose que nous avons faite à Mbvax, juste par hasard, je n'avais pas l'intention de faire ça, c'était de découvrir la raison. Et puis c'était simplement qu'aucune des autres formulations de vaccins fabriquées – il y en avait environ 20 fabriquées – pendant toute cette période de temps n'était équivalente à ce qu'il utilisait. Le vaccin qui a été utilisé par Coley lui-même était différent de tous les autres vaccins, y compris tous les vaccins qui ont été utilisés dans tous les essais cliniques, qui ont tous obtenu des résultats raisonnablement bons mais pas aussi bons que Coley avait l'habitude d'obtenir. /P>

Et la raison était très simple, Samantha, et je pense que vous le comprendrez et que vos invités le comprendront. La première chose, et la chose principale, c'est que les bactéries ont été nourries différemment. En d'autres termes, lorsque vous élevez des bactéries, les cultivez et les milieux et si le milieu a une concentration différente, a une concentration différente d'extrait de bœuf, par exemple, les bactéries seront différentes, celles qui se développeront dedans. Et tous les vaccins qui ont été fabriqués par d'autres organisations depuis l'époque de Coley n'ont utilisé qu'un sixième du contenu de ces extraits qui est nécessaire pour obtenir les résultats. Le même type de bactérie que Coley avait fait pousser - tout est dans mon livre.

L'autre chose est assez simple. Lorsque vous cultivez des bactéries dans un liquide, vous devez, à l'époque, faire tourbillonner les flacons une fois par jour pour remettre en suspension les bactéries dans le liquide. Mais aujourd'hui, les bactéries sont cultivées sur des agitateurs qui maintiennent en permanence les bactéries dans la solution. Et il y a une différence significative dans la façon dont ces bactéries se développent en bactéries adultes. Tout comme il y a une différence si vous nourrissez l'animal une fois par jour et le nourrissez tout le temps.

Ainsi, ces simples choses ont entraîné d'énormes différences dans les différents types de vaccins. Et notre vaccin, que nous avons fabriqué et que nous avons administré à un certain nombre d'humains, environ 700, les résultats que nous avons reçus sont meilleurs que les résultats que MD Anderson énumère pour Coley. Nous savons donc que c'est un bon vaccin.

Néanmoins, les toxines de Coley ne sont pas approuvées. Mbvax Bio-Science n'a pas été en mesure d'obtenir l'autorisation réglementaire de commencer des essais cliniques au Canada, en Europe ou aux États-Unis, et dans tous les cas, les régulateurs n'ont pas autorisé la poursuite de l'essai pour des raisons purement bureaucratiques.

Les gens ne s'en rendent pas compte. Mais aujourd'hui, les règles de conduite d'un essai clinique exigent que le produit utilisé soit fabriqué dans une installation pharmaceutique de fabrication continue, et non dans un laboratoire. Comme si vous composiez un médicament dans un hôpital. Il doit être fabriqué dans l'environnement de la ligne de production pharmaceutique 24 heures sur 24.

Et cette règle a été mise en place pour vraiment protéger l'industrie pharmaceutique. Et pourtant ça y est. Aux États-Unis, ils ont une exemption pour cette règle selon laquelle les composés peuvent être fabriqués dans un laboratoire comme dans les instituts nationaux de la santé ou quelque chose du genre, et la FDA fournira une exemption à la règle pour la fabrication GMP. Mais c'est une exemption qu'ils doivent vous accorder. Et ils ont refusé de nous accorder cette exemption même si notre essai clinique était parrainé par l'Université Baylor au Texas et la Harvard Medical School à Boston. La même chose s'est produite lors de l'essai européen, qui a été parrainé par la faculté de médecine d'Aarhus au Danemark. Et Santé Canada ne permettrait pas à l'essai d'aller de l'avant à moins qu'il ne soit d'abord approuvé aux États-Unis. Et nous n'avons donc pas pu faire l'essai à l'Université de la Colombie-Britannique.

Samantha :Complètement ridicule. Waouh.

Don :Il est. L'entreprise a donc dû fermer ses portes.

Mais j'aimerais parler un peu du traitement du cancer canin, car c'est votre sujet.

Samantha :Absolument, oui.

Don :Le premier, pour autant que je sache, le premier publié à coup sûr, compte rendu du traitement du cancer canin, avec n'importe quelle thérapie, mais il se trouve que c'était avec les toxines de Coley, a été lu à la conférence de l'American Medical Association, Atlantic City à 1907 et publié dans le Journal of the American Medical Association la même année.

Donc, cette thérapie est bien connue, ou elle a été publiée et diffusée, depuis plus de 110 ans. Et on sait qu'il fonctionne chez les chiens pendant toute cette période. Le papier est disponible. Vous pouvez l'obtenir en ligne. Et que le médecin qui a travaillé avec le Dr Martha Tracy, qui s'est avéré être la personne qui a fabriqué la meilleure version des toxines de Coley pour le Dr Coley lui-même de 1908 à 1922, et c'est son vaccin sur lequel nous basons la formulation de Mbvax.

Même si, pour autant que je sache, il n'y a eu aucun incident d'animaux de compagnie traités pour soigner le cancer au nom de propriétaires individuels jusqu'aux années 1980, et récemment, c'est devenu un peu une industrie dans la profession vétérinaire pour que les propriétaires d'animaux traitent leurs chiens pour le cancer à l'aide de divers types de thérapies. En fait, toutes les thérapies disponibles pour les cancers humains ont été utilisées pour traiter un chien - chimiothérapie, radiochirurgie. Et dans les hôpitaux de recherche vétérinaire, ils font même des greffes de moelle osseuse pour les chiens.

Mais ce que beaucoup de gens ne réalisent probablement pas, c'est que si vous vérifiez, par exemple, auprès d'une National Canine Cancer Foundation, une chimiothérapie conventionnelle, qui est une méthode typique de traitement du lymphome, qui est le cancer qui affecte les chiens plus que tout autre, conventionnel chimiothérapie pour le lymphome chez le chien, entraîne une rémission totale et environ 60 à 90 % des cas.

Maintenant, ce que votre public doit comprendre, c'est la rémission totale - tout cela signifie que si le cancer cesse de croître, cela ne signifie pas qu'il est parti. Il ne grandit plus. Ça ne s'aggrave pas. Cela ne signifie pas que vous êtes guéri. Tout comme lorsqu'un être humain est en rémission, le cancer ne s'aggrave pas, il reste simplement le même.

Ce dont vous avez besoin, c'est d'une régression, d'une réponse complète où le cancer, tout disparaît. C'est la seule façon de guérir le cancer dans tous les cas. Chez les chiens atteints de lymphome subissant la chimiothérapie, ils obtiennent généralement une rémission dans 60 à 90 % des cas avec une survie médiane, ce qui signifie que 50 % vivent plus longtemps et 50 % vivent moins de six à 12 mois et dans environ 20 % des cas, les chiens peut vivre jusqu'à deux ans après le début de ce traitement.

Maintenant, si vous comparez cela aux humains, les résultats sont beaucoup plus médiocres que chez les humains et la raison en est simplement que chez les humains, la chimiothérapie est administrée - pour tuer le cancer, l'intention est de tuer le cancer, et pour ce faire , vous devez en avoir assez pour qu'il tue toutes les cellules cancéreuses, sinon il a tendance à tuer les cellules cancéreuses. En attendant, il tue également toutes les cellules saines qui se divisent rapidement, un bon nombre d'entre elles, comme dans la voie gastro-intestinale et la moelle osseuse, etc.

Samantha  :Nous avions en fait un chien chez qui on a diagnostiqué un lymphome il y a quelques années et la chimiothérapie était évidemment l'option qui nous était offerte et c'est l'une des choses que j'ai apprises au cours de ce processus :que cela fait souvent plus de mal que de bien.

Don :Absolument. C'est terrible. Et chez l'homme, la chimiothérapie peut être curative dans certains cancers. Mais si vous avez une maladie métastatique largement répandue, la chimiothérapie endommage également votre système immunitaire, de sorte que vous n'avez plus de défenses naturelles contre les métastases. Et à la fin, le cancer reviendra.

Samantha :D'accord.

Don :En fait, depuis 1950 — je veux dire, je sais que les chercheurs en médecine aiment parler de leur succès — mais si vous regardez le pourcentage de patients cancéreux qui meurent du cancer, c'est pareil. C'est 50 pour cent. C'est juste qu'il faut un peu plus de temps aujourd'hui pour mourir qu'en 1950\. Mais mourir lui-même est dû au cancer, c'est parce que la façon dont nous le traitons n'est pas vraiment curative. Ils vous permettent juste de vivre un peu plus longtemps.

Mais cela dit, pour un lymphome canin, il existe de nombreux médicaments différents, mais la Lomustine est celle qui est utilisée le plus souvent. C'est ce qu'on appelle un agent alkylant. Et tout cela signifie qu'il s'attache à l'ADN et empêche les cellules de se diviser, tuant ainsi les cellules cancéreuses auxquelles il s'attache. Mais il y en a tellement qui ne sont pas donnés au chien, espérons-le… Ils essaient de réduire au minimum les effets secondaires chez les chiens. Ils ne diminuent pas intentionnellement la dose, afin que le chien ne ressente pas les effets secondaires néfastes, car qui veut le soigner et le faire vomir et tout faire toute la journée.

Samantha :D'accord.

Don :Donc, en fait, il [inaudible] le traite intentionnellement, ils resserrent en quelque sorte cette dose pour que l'animal vive plus longtemps mais vive une vie assez raisonnable. Assez bonne qualité de vie. Et c'est bien. I'm not saying it's a bad thing to do, but normally the owners are going into this with the expectation that the ideal was to cure their dog. And that really isn't the expectation.

Now I want to mention Cain. Cain was a two and a half year old lymphoma patient, back in 2007. He was a 110 pound male Mastiff who was a rescue dog from an animal sanctuary in Missouri, where he was sick with canine epilepsy, and his new owner brought him home and with the help of a vet and her own knowledge — she ran a natural vitamins and herbs store, still does — she and the vet kept the dog's seizures under control with medical treatment and diet and so forth and got the dog back into shape for, you know, had a pretty good life for a couple years. But when the dog was two and a half years old, he was diagnosed with lymphoma. And the lymphoma was widely disseminated in almost every lymph node. And the disease was considered to be incurable. And the vet said, you know, there's really nothing we can do.

So Adrienne, that's the lady who owns the dog, heard about Mbvax on the Internet, and she got in touch. And I explained that we had not yet treated any dogs. This is the first dog that was treated with Mbvax Coley fluid. But would be happy to provide it, providing a licensed veterinarian was willing to administer the therapy and issue that prescription for a three month supply, no charge.

And the vet, her vet refused, her vet said that dog was so sick, and in light of the fact that the dog had a history of seizures, it would be just cruel to try to treat the dog. Undaunted, the owner found a new vet who began treating Cain with regular intramuscular injections, I think from the beginning of 2007 until the middle, the beginning of July, 2007 until the middle of August. And by that time, six weeks later, there were no apparent suspicious lymph nodes remaining.

The doctor sent samples of the dog's tissue to the veterinarian diagnostic center at the University of Missouri and Cain was found to be cancer free. So Adrienne to him home, and Cain went on to live a normal life until he died seven years later of natural causes, not cancer.

Samantha :Wow.

Don :So that's the experience that we had with that one dog. We only treated three dogs. Two out of three were cured. But we weren't really in the business of canine cancers. We would've continued to treat cancers in the US, but the FDA issued an order, an FDA action stating that future entries must have an approved new drug, a new animal drug application on file. In other words, that we would have to do as much work to proceed treating dogs as you would have to do to proceed with the human clinical trial.

Samantha :I see.

Don :So we just couldn't do it. So… And that's just the way it is. It's truly unfortunate that even a dog can't be treated, even though we continued right up until 2014 to ship Coley Toxins to major hospitals in the United States that do animal experimentation. That was OK. You were OK to experiment on animals with unapproved therapies, but it wasn't OK to treat animals that had existing conditions, in the hopes of curing them. It was just bizarre, the rules.

Samantha :It's completely ridiculous. I think a lot of people don't realize the money that's made in the pharmaceutical industry, especially from cancer, but for so many different diseases that, you know, there may be more natural holistic treatments for, there may be other answers out there. Like you said before, I think you said it perfectly, where it was completely bureaucratic issues and that's just the way it is unfortunately.

Don :Well, I'm hoping that it will change. I really am. Because these immune therapies are becoming more and more widely available. There are, for example, a range of clinics associated in Japan that only use immune therapies. They also used to use the Coley's Toxins. Coley fluid, we called it while we were manufacturing it. And they get results better than normal treatment of cancer using chemo and radiation. But they use a range of immune therapies like dendritic cell vaccines and NK cell infusions and vitamin C and hypothermia in all sorts of things. And I think that that kind of treatment of cancer will become more and more acceptable in more parts of the world — Germany and Japan, and maybe Australia, will lead the way, but for the time being not North America.

Samantha :Absolument. I certainly hope so as well.

And just so everybody knows that is listening. The Reinventing of Coley's Toxins is the book that you wrote. It's available on Amazon and there's going to be a link underneath our article in there and underneath our video on YouTube as well. So anybody that wants to check out the book.

There's so much information in here. You've touched on so many small parts today, but if anybody really wants to do some more research and look into it, your book is a great place to start. I love that.

Don :It's not expensive. And this is the sort of information that people really need to understand. Even though right now, this is not available, there will be clinics. The main reason I wrote the book, Samantha, was to make sure that this formulation doesn't get lost to history again. So that the formulation for Coley's Toxins has been worked out. It's completely disclosed in the book. In the appendix here, is the manufacturing protocol, it's quite lengthy and quite technical. But that doesn't interfere with the rest of the book.

But that manufacturing protocol is vended into the public domain, free to use by any company or any individual in any country. And I know, in fact, I've already been contacted, that clinics will — mainly laboratories — will begin to manufacture this again now that they can. Because it's very inexpensive to make a so they can make it and sell it for a small amount of money and yet they can make a good profit and people can benefit from this once again. So hopefully that'll happen.

Samantha :My favorite part of the book, too, is that it's written in a way that everybody can understand it. When I first began emailing with you, I thought, you know, this may be a book full of medical jargon and all of this scientific information that's really hard for everyone to understand, but Kudos to you. It's very well written, very easy to understand.

You use a lot of the different research that's in here. It's all linked in here. So if people even wanted to go a little bit more in depth and look at some of the studies and things like that, all the information is right here.

It's really a wonderful book. Like you said, it's very inexpensive. So anybody that's looking to learn more, I will have that link. It can be found on Amazon, The Reinvention of Coley's Toxins.

Don :Well that's great. Thank you so much for your kind words.

You know, I think that people should have a look at this whole idea of the immune treatment of cancer, because with immune therapies, if they're used first in particular, rather than after your immune system is devastated with chemo and radiation, but if immune therapies are used at first, you'll be able to tell right away within the first three to six weeks if it's working or not for you. If it's not, you can always go and do the chemo. But if it is, it's much better. You don't lose your hair, you don't feel awful, you'll actually feel better during this sort of therapy in many regards. And there are a number of…

I mean, there are aspects to the therapy that are uncomfortable because it involves having a high fever for four or five days in a row each week. But it's a fever without being sick. So it's not exactly the same. It's not quite as debilitating as being sick with a fever. But once the fever has run its course, which in fact the fever is part of the immune response, this is something that's been built into humans over time, through the process of evolution. When the body reacts to with infectious, whatever disease, the immune system cranks up the fever because fever makes the T cells and everything else work more efficiently. And the fever is a good thing. Fever helps cure disease. Fever helps healing. And the excessive use of antidiarrhetics, things like aspirin and Tylenol or whatever, are partly responsible for some of the medical issues we see today. But the fever is the only real debilitating, if you can call it that, symptom of using this kind of immune therapy.

But at the end of the day, you can sometimes completely cure the cancer, including the metastases. And that's good. That's what we should all aim for when we have the disease.

Samantha :Absolument. I could not agree more. Thank you again, Don, for coming on and sharing your knowledge of Coley's Toxins. And of course for putting together this wonderful book, for anybody that's looking for it there is a link below this podcast. It's The Reinvention of Coley's Toxins. You can find it on Amazon for less than $20. This is really a wonderful book with tons of information in it. And as I said, it's not written in all that science jargon that you can understand. So it's definitely a great read, very informative for anybody that's looking for more information on different treatments for cancer and for canine cancer, specifically. This could be a great resource and something to look into.

If you guys have any questions, I probably can't answer them for you, but I can forward them along to Don and see if we can get them answered for you. Or if you have any suggestions about future podcasts that you'd like to see information that you'd like covered, jump on our website. It's theoryofpets.com. There is a comment section there and you will also see on the side there is a spot to leave me a quick review and if you can do that it really helps when I'm reaching out to experts like Don, veterinarians, different people in the pet food industry, grooming, training industries, when I reached to them and I can show them that you guys are out there, you're listening, you're enjoying it and you're going to keep following the podcast. So I appreciate you listening today and if you wouldn't mind just leaving a quick review, that would be great to help me with future podcast.

Thanks so much for listening guys. I'll be back with another hot topic next time.

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