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Minimiser la barrière linguistique entre l'humain et le chien

Les interactions homme-chien peuvent être plus difficiles que celles chien-chien, car nos langues maternelles sont si différentes. Notre série de trois photos de ce mois-ci dépeint un conflit classique entre un chien et un humain ; les deux sont des étrangers et aucun ne comprend vraiment ce que l'autre communique. Des interactions similaires se déroulent chaque jour dans des communautés à travers le pays, dans lesquelles des humains bien intentionnés font toutes les mauvaises choses dans leurs efforts pour être amicaux avec les chiens. Bien trop souvent, l'incapacité du chien et de l'humain à se comprendre et à réagir de manière appropriée se traduit par une morsure - ou plusieurs.

Le mois dernier, nous avons publié des photos d'une interaction entre un humain et un chien. Avez-vous repéré des signes de leur incompréhension mutuelle ?

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ANALYSE DE LA PHOTO #1

Minimiser la barrière linguistique entre l humain et le chien

• Homme - L'homme est courbé à partir de la taille, face directement au chien étrange, établissant un contact visuel direct. Il a observé le chien grogner et aboyer après lui, et il dit probablement quelque chose comme "Tiens, mon garçon !"

• Chien :la queue est bien dressée, les oreilles sont dressées vers l'avant, la commisure (coin des lèvres) regarde vers l'avant, la posture du corps est haute et vers l'avant, et le chien établit également un contact visuel direct.

CONCLUSION
L'homme aimerait rencontrer et saluer le chien, et utilise pour cela un langage corporel de primate approprié.

Se pencher à la taille est une invitation humaine à se rapprocher. Dans notre culture, une salutation de face qui inclut un contact visuel direct indique l'honnêteté, la convivialité et la sincérité. L'homme fait de son mieux pour inciter le chien à venir le voir.

Cependant, dans le monde canin, une posture de face et penchée en avant avec un contact visuel direct est une menace fortement affirmée, et le chien réagit en conséquence avec une agression défensive. Il n'est peut-être pas sûr de ce que l'homme prépare, mais il est sûr qu'il ne veut pas en faire partie !

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ANALYSE PHOTO #2

Minimiser la barrière linguistique entre l humain et le chien

• Homme :notre humain s'est redressé de toute sa hauteur et s'avance tout en maintenant un contact visuel direct avec le chien.

• Chien – S'est déplacé sur le côté, portant toujours sa queue haute et maintenant un contact visuel direct avec l'homme. Ses oreilles sont dressées et sa bouche semble plissée vers l'avant. C'est difficile à dire avec certitude à cause de l'angle, mais la posture de son corps semble toujours grande et en avant.

CONCLUSION
L'homme a reconnu que le chien rejette ses avances et choisit de marcher. Il a bien interprété la posture agressive du chien et a sagement renoncé à se faire des amis. Alors que la posture droite de l'humain est moins une menace pour le chien que sa position penchée sur la photo n ° 1, il établit toujours un contact visuel direct. Le bâton dans sa main droite est légèrement relevé. Je suis curieux de savoir s'il est conscient qu'il a fait cela - s'il a fait consciemment ce geste défensif ou s'il s'agissait d'une réponse d'autoprotection automatique.

Le chien est toujours clairement excité - gardant un œil sur l'homme et ses défenses pour voir si l'humain dangereux représente une menace supplémentaire.

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ANALYSE PHOTO #3

Minimiser la barrière linguistique entre l humain et le chien

• Homme – A cessé toute interaction avec le chien; marche en avant, bâton toujours légèrement levé.

• Chien – En revanche, le chien continue de s'engager. Il a encerclé derrière l'homme et continue de montrer de la tension dans sa posture nettement vers l'avant, son regard intense et ses oreilles très dressées.

CONCLUSION
Alors que l'homme semble avoir renvoyé le chien hostile et est passé à autre chose, le chien n'en a pas encore fini avec cet humain autrefois menaçant. En fait, l'homme est probablement le plus à risque à ce moment de l'interaction; les chiens défensivement agressifs sont plus susceptibles de mordre par derrière ou s'ils sont acculés, et ce chien semble susceptible de courir derrière l'homme pour une attaque furtive. Quelque chose dans la posture de l'homme suggère qu'il est peut-être plus conscient du chien potentiellement menaçant qu'il n'y paraît à première vue. Peut-être s'est-il rendu compte tardivement que son contact visuel exacerbait l'agressivité du chien.

Heureusement, cette interaction s'est terminée sans une bouchée. La décision de l'homme de rompre le contact visuel et de passer à autre chose a fonctionné. S'il se trouve à nouveau dans une situation similaire, il peut être plus sage de rester immobile, en se tournant lentement si nécessaire pour garder son œil sur le chien sans établir un contact visuel direct et fort, jusqu'à ce que le chien se détende et parte ou se détende suffisamment pour que l'homme puisse partir plus. en toute sécurité.