Cooper et moi avons commencé un cours de pré-agilité il y a quelques semaines. L'idée du cours est d'établir les bases dont vous avez besoin avant de pouvoir vraiment vous lancer dans l'agilité. Imbécile que je suis, je pensais que nous allions clouer la classe - après tout, il est intelligent et nous avons une excellente relation. Eh bien, ça n'a pas tout à fait fonctionné de cette façon !
J'ai sous-estimé à quel point il paniquerait. Le nouvel endroit, une pièce remplie de personnes et de chiens inconnus, un équipement étrange… Il a rentré sa petite queue, tremblé et pleurniché pendant toute la première heure.
Cela s'est avéré être une bénédiction, alors, que nous travaillions sur des comportements qu'il connaissait déjà. Nous nous sommes entraînés à faire asseoir nos chiens à nos côtés, à attendre, à marcher en laisse lâche et à établir un contact visuel. Il connaît bien tous ces comportements, donc ça m'a aidé de ne pas lui demander d'apprendre quelque chose de nouveau tout en essayant de l'aider à se sentir plus en confiance dans ce décor effrayant.
À la fin de ce premier cours, l'entraîneur a sorti un tas de cordes et a voulu que nous jouions chacun au remorqueur avec nos chiens comme récompense et pour une petite pause. Tous les chiens s'y sont mis à fond. Sauf Cooper. Il s'est assis et m'a regardé. Il avait fini. Il ne se lèverait pas. Il ne se coucherait pas. Il ne prendrait certainement pas le jouet. Il a atteint sa limite, et c'était à moi de m'en rendre compte !
Les semaines deux et trois se sont progressivement améliorées. Je ne dirais pas qu'il est confiant, mais il est définitivement plus confiant qu'il ne l'était cette première semaine. Et c'est tout ce que je peux demander, une amélioration progressive.
Quoi qu'il en soit, je pense que si ce type peut le faire, nous pouvons le faire aussi ! (Au fait, je ne me souviens plus où j'ai vu cela à l'origine, sinon j'aimerais donner du crédit à ce blog. Donc, si c'était vous, merci pour l'inspiration et le sourire !)