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Vivre avec un chat souffrant de troubles cognitifs

Article invité par Lorie Huston, DVM

Veuillez rejoindre Lorie sur son site Web - Pet Health Care Gazette

Le dysfonctionnement cognitif est un trouble le plus souvent observé chez les chats gériatriques. C'est essentiellement la version féline de la maladie d'Alzheimer. Le dysfonctionnement cognitif peut être observé chez les chats dès l'âge de dix ans. On estime qu'environ ¼ des chats âgés de 11 à 14 ans présenteront au moins un symptôme de dysfonctionnement cognitif. Le nombre augmente chez les chats de plus de 15 ans, la moitié étant estimée présenter des symptômes.

Bien que nous ne comprenions pas entièrement pourquoi le dysfonctionnement cognitif se produit, la circulation sanguine compromise vers le cerveau et les dommages causés par les radicaux libres sont tous deux théorisés pour jouer un rôle.

Symptômes de dysfonctionnement cognitif chez les chats

Les chats atteints de dysfonctionnement cognitif peuvent présenter un ou plusieurs types de comportement altéré. Les symptômes les plus fréquemment observés chez les chats atteints de dysfonctionnement cognitif incluent :

  • désorientation spatiale ou temporelle, se manifestant par des comportements tels que se coincer dans les coins ou oublier qu'on les a nourris
  • altération de l'apprentissage et de la mémoire
  • salissure de la maison avec miction/défécation inappropriées
  • altération de l'interaction avec la famille, y compris augmentation de la recherche d'attention, agressivité, irritabilité ou anxiété, ou diminution de la réactivité
  • modifications des cycles veille-sommeil
  • changements d'activité, tels que vagabondage ou vagabondage sans but, ou activité réduite
  • intérêt altéré pour la nourriture, généralement diminué
  • diminution du toilettage
  • vocalisation inappropriée, entraînant souvent des pleurs bruyants pendant la nuit

Diagnostiquer le dysfonctionnement cognitif félin

Le dysfonctionnement cognitif peut être confondu avec de nombreux autres processus pathologiques. Le diagnostic est fait en excluant d'autres causes potentielles des symptômes observés. Votre vétérinaire s'appuiera sur les antécédents et les résultats des examens de votre chat, ainsi que sur les résultats des analyses de sang et d'urine et des radiographies. De plus, la mesure de la tension artérielle et des études d'imagerie spéciales (IRM ou tomodensitométrie) peuvent également être nécessaires pour aider à trouver la cause des symptômes.

Traiter et vivre avec un chat souffrant de troubles cognitifs

Les régimes contenant des antioxydants et d'autres composés qui soutiennent la fonction cérébrale (comme la vitamine E, le β-carotène et les acides gras essentiels) sont souvent utilisés pour réduire les dommages oxydatifs et améliorer la fonction cognitive.
L'enrichissement environnemental, sous la forme de jouets, une interaction accrue, des puzzles alimentaires et des jeux de chasse alimentaire, peuvent aider à augmenter la fonction cognitive au début de la maladie, lorsque votre chat n'est que peu affecté. L'enrichissement de l'environnement et la gestion alimentaire combinés à ce stade peuvent être plus efficaces que l'un ou l'autre seul.

Malheureusement, une fois que des changements de comportement importants sont évidents, les changements environnementaux peuvent en fait aggraver la situation de votre chat. Les chats atteints de dysfonctionnement cognitif ont particulièrement du mal à faire face au changement. Si des changements dans l'environnement de votre chat sont inévitables, ils doivent être effectués aussi lentement que possible. Dans certains cas, limiter votre chat à une zone plus petite, telle qu'une pièce individuelle, peut être bénéfique.

La sélégiline est un médicament qui est parfois utilisé pour tenter d'améliorer le dysfonctionnement cognitif. Les directives sur le comportement félin proposées par l'Association américaine des praticiens félins (AAFP) soutiennent l'utilisation de la sélégiline chez les chats présentant un dysfonctionnement cognitif. D'autres médicaments parfois utilisés sont des anxiolytiques, comme la buspirone et les benzodiazépines (comme le diazépam), ou des antidépresseurs comme la fluoxétine.