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Races de chiens affectueux et leurs désignations d'origine

Pas de chauvinisme dans la cynologie

Remarque :la cynologie est l'étude des questions liées aux canidés ou aux chiens domestiques. Une race vient de son origine ou plutôt de sa patrie, la plupart du temps. Cela peut être le nom d'un pays comme le berger allemand, le setter anglais ou le lévrier afghan. Cela peut aussi être le nom d'une région comme le Berger de Beauce, l'Epagneul Breton, ou le Chihuahua. Une race de chien peut même être le nom d'une ville comme le Rottweiler, d'un gros village comme l'Epagneul de Pont-Audemer, ou d'une ville comme Groendael. Certaines personnes ont donné leur nom à une race comme M. Dobermann ou le révérend Jack Russell.

Races par leur couleur

La désignation d'une race par sa couleur tombe en désuétude :le Setter noir et feu a été rebaptisé Gordon. Le bas-rouge comme moyen de désigner Beauce Shepherd n'est plus utilisé. Le Lemon Setter pour une variété de Setters anglais qui sont plus tricolores que le jaune citron n'est plus utilisé non plus. Il reste le Faon de Bretagne car il est bien connu pour sa couleur fauve. Il y a aussi le Bleu de Gascogne qui n'est pas plus bleu que le Setter n'est jaune.

Origine géographique

C'est l'origine géographique de la race qui, outre la fonction, désigne la plupart des races. Cependant, l'origine géographique de la race n'est presque jamais déterminante dans le choix, allant ainsi rarement jusqu'à influencer le comportement de l'acheteur. Personne ne semble s'en soucier. Après la Première Guerre mondiale, l'adjectif allemand n'était pas très agréable aux oreilles des Français et de leurs alliés. Quoi qu'il en soit, le berger allemand n'était pas interdit en France. En fait, c'est vers cette époque qu'il commence à dépasser les Bergers Français dont le cheptel est réduit à la fin de la Première Guerre mondiale. Les races de chiens les plus populaires au monde incluent le berger allemand. Il a conquis non seulement la France mais le monde entier car c'était une bonne race et les connaisseurs étaient au rendez-vous. Désormais, pour ne pas reconnaître la suprématie allemande, la cynologie française le renomma Berger d'Alsace après la Grande Guerre. Les Anglais et les Américains trouvèrent l'idée excellente et appelèrent Alsacian la race créée en Saxe, loin de l'Alsace, par un Allemand de souche nommé Max Von Stefanitz, comme on dit. Le nom n'a pas duré et n'a pas réussi à remplacer complètement l'expression berger allemand. Cependant, il faudra attendre le rapprochement franco-allemand initié par De Gaulle et Adenauer pour que le berger allemand reprenne définitivement son nom. Sous l'impulsion de la SV, elle a également repris son expansion, presque une hégémonie, réputée unique dans l'histoire de la cynologie. Cette race était allemande, personne ne le contestait, et plutôt que de la rejeter par nationalisme, les amoureux de la race l'avaient rebaptisée berger d'Alsace. Est-ce pour la même raison que le Dogue Allemand est devenu Danois en France et Dogue Allemand en Grande-Bretagne ? Personne n'est certain. Les Danois n'ont rien demandé et les Allemands ne se sont pas offensés pour si peu. Certains connaisseurs n'ont fait que rappeler le fait historique. Autre exemple de nationalisation :le Berger Blanc, dont les dirigeants de la SV allemande n'ont rien voulu faire, est devenu Suisse. La race, enfin reconnue, devint même prospère. Ce sont, je crois, les seuls cas dans l'histoire de la cynologie. Citons néanmoins un cas particulier :le Lévrier Afghan, qui est appelé Afghan partout sauf en Afghanistan, où il est appelé Eastern Greyhound ou Persian Greyhound. Tous les promoteurs de race se sont en effet toujours chamaillés sur différents points de standard, jugements, usages et autres, mais ont assez rarement soutenu que leur pays était titulaire dudit standard. C'est pourtant arrivé :dans les années 1980, le Dr Surget, président du Club Français du Berger Belge, a insisté pour admettre la couleur sable dans le Tervueren, avançant des arguments que les Belges ne voulaient pas entendre. Beaucoup de palabres, toutes oubliées... jusqu'à ce que le club belge mette fin aux débats :« La Belgique tient l'étendard. Ce sont les Belges qui décident. Période. Les Français ont eu un comportement similaire lorsque les Suisses, entre autres, ont voulu abolir l'obligation des doubles cornes en Beauce. Ils ne manquaient pas non plus d'arguments :les épingles ne sont pas fonctionnelles et les imposer revient à éliminer de la reproduction des sujets sans épingles mais avec de grandes qualités morphologiques ou mentales. Les Français ont bien voulu rappeler aux Suisses qu'eux seuls avaient le pouvoir de modifier la norme, puisqu'ils en étaient les détenteurs.

Les amoureux des chiens ne se soucient pas de l'origine des chiens

Cela étant dit, de manière générale, les amoureux des chiens ne se soucient pas de l'origine de tous les chiens. Le standard du bouvier des flandres était français, belge, puis franco-belge. Les amateurs ne s'en veulent pas. Ils savaient et peuvent encore faire des histoires, mais la nationalité de la race n'a jamais fait l'objet de discorde. Au début du 20e siècle, alors que la frontière était encore fermée, les éleveurs allaient chercher des éleveurs d'un côté ou de l'autre. Fait amusant, certains d'entre eux ont fait passer un peu de tabac en contrebande avec leurs chiens, dont la bravoure et l'endurance ont été mises à l'épreuve. Et voilà la sélection est faite…

Les Écossais et les Anglais

Les Écossais et les Anglais n'ont jamais eu beaucoup d'affection l'un pour l'autre. D'un côté du mur d'Hadrien qui sépare les deux nations ils avaient le colley, de l'autre l'ancêtre berger anglais devenu bobtail. De chaque côté, mais probablement très près de la frontière, les Bergers utilisaient une autre race qui s'est avérée bien supérieure aux autres pour le travail du troupeau. S'accordant sur ses qualités, les Anglais et les Ecossais ne se sont pas disputés longtemps sur le nom de la race lorsqu'ils l'ont fait reconnaître par le Kennel club :Border-Collie. Or, c'était une appellation qui convenait à tous ceux qui n'avaient pas grand-chose à voir avec les querelles politiques. Une heureuse initiative qui met tout le monde d'accord :le Border-Collie est aussi écossais qu'anglais.

Décider du nom des races

En décidant du nom des races, le cinologue revendiquait donc leur nation, et d'autres faisaient leur région ou leur ville. Cependant, ceux-ci montrent rarement de la gratitude. Une région honore-t-elle la race qui porte son nom ? Quelle ville se souvient qu'une race l'a fait connaître ? La ville de Rottweil a érigé une statue du rottweiler à ses portes. La ville de Callac annonce sur ses panneaux à l'entrée de la ville :« Berceau de l'épagneul breton ». Le Musée de Berne consacre une galerie au Saint Bernard, dont l'origine est rappelée près du glacier du Col du Petit-Saint-Bernard. C'est à peu près tout. Reste que rien d'étonnant à ce que Pont-Audemer, petite commune de 9 000 habitants, n'ait rien fait pour l'épagneul qui porte son nom :la race n'est pas prospère. Mais que Malines, qui doit sa renommée aux Malinois, ne lui fasse pas honneur, c'est un défaut. La ville qui compte plus de 80 000 habitants, fait plus du coucou de Malines (la poule) et de sa bière que de la race de chien qui porte son nom et qui est devenue la première au monde pour la garde et la défense. La raison en est que le poulet et la bière sont des produits. Le chien n'est pas un produit, même s'il fait l'objet d'une production et le plus souvent d'un acte d'achat. En tout cas, le Malinois n'est plus un produit de Malines depuis longtemps. Cela dit, l'office de tourisme a pour projet de proposer au bourgmestre et ses échevins de réparer cet oubli qui laisse indifférent le cynologue de Malines et d'ailleurs. Tout comme le cynophile de Pont-Audemer, Tervuren, Naples, Bordeaux ne demande pas que ces villes rappellent que des races portent leur nom. Pourquoi? Car l'origine et le nom des races ne sont pas un sujet pour ceux qui s'y intéressent. Ni les Espagnols, ni les Italiens, ni les Russes n'ont de races nationales performantes. Cela ne les empêche pas d'être de grandes nations aimant les chiens avec des éleveurs et des utilisateurs de classe mondiale. Les amateurs - et les professionnels aussi - jettent leur dévolu sur une ou plusieurs races sans se soucier du lieu où elles sont censées être créées. Le patriotisme n'interfère pas dans leurs choix et le nationalisme a encore moins d'impact. Les chiens du monde ne sont pas chauvins. Une race est aimée pour ce qu'elle est, pour sa morphologie, son caractère et le plus souvent pour les deux, mais pas pour le nom qu'elle porte ou le lieu d'où elle vient. Là encore, chacun a ses propres préférences gustatives, mais les amoureux des chiens ont peu de préjugés et considèrent à juste titre que le nom donné à une race à un moment donné est quelque chose d'accessoire. Jean-Yves Reguer, écrit à l'origine en français Jean-Yves est un ami à moi et il a eu la gentillesse de partager cet article avec moi.

Quelle est la race de chien la plus intelligente ?

Tous les chiens sont intelligents si vous êtes prêt à consacrer du temps et des efforts pour entraîner et améliorer l'intelligence de votre animal. Certaines races peuvent être naturellement plus intelligentes que d'autres et sont plus faciles à dresser. Des races comme le border collie, le caniche, le berger allemand, le golden retriever et le rottweiler sont connues pour être très intelligentes.

Quelle race de chien vit le plus longtemps ?

Les petits chiens vivent généralement plus longtemps que les gros chiens. Certaines des races connues pour vivre très longtemps comprennent de petites races comme le chihuahua, le Yorkshire terrier, le caniche toy et le teckel.

Quelle est la plus grande race de chien ?

Le Dogue Anglais est le chien le plus lourd du monde tandis que le Dogue Allemand détient le record du plus grand. Malgré leur grande taille, ces gentils géants sont bien trempés et loyaux.