Interview de Pam Johnson-Bennett, comportementaliste des chats, avec Jenny Dean de Floppycats
Pam Johnson-Bennett est une comportementaliste féline de renommée mondiale. Elle a écrit plusieurs livres sur le comportement des chats, notamment :
- Pensez comme un chat :comment élever un chat bien adapté, pas un chat aigri
- Chat contre. Chat :Garder la paix quand vous avez plus d'un chat
- Repartir de zéro :comment corriger les problèmes de comportement de votre chat adulte
- Twisted Whiskers :résoudre les problèmes de comportement de votre chat
- Hiss and Tell :Histoires vraies tirées des dossiers d'un chat psy
- Psycho Kitty :Conseils pour résoudre le comportement fou de votre chat
- Amour des chats :comprendre les besoins et la nature de votre chat
J'ai découvert le travail de Pam lorsqu'un lecteur m'a dit que le livre, Partir de zéro :comment corriger les problèmes de comportement chez votre chat adulte, avait sauvé la vie de son nouveau chat de sauvetage Ragdoll. j'ai décidé de commander
un exemplaire du livre pour le consulter. J'ai immédiatement commencé à le lire et j'ai apprécié la façon dont il était écrit. Cependant, ce n'est pas seulement la façon dont c'est écrit - c'est ce qui est écrit. J'apprenais des choses aussi! Après avoir apprécié la façon dont le livre était écrit et aussi les informations qu'il fournissait, je voulais voir si je pouvais entrer en contact avec Pam pour faire une interview. Heureusement pour nous, elle a dit oui ! Vous pouvez visiter le site Web de Pam’s Cat Behavior Associates ici. Vous pouvez regarder des épisodes de la série britannique Psycho Kitty d'Animal Planet (Pam est l'hôte) sur iTunes.Si vous rencontrez des difficultés avec votre chat et souhaitez planifier une consultation vidéo avec Pam, vous pouvez le faire ici.
Jenny : Très bien, aujourd'hui, nous parlons à Pam Johnson-Bennett qui est l'auteur à succès de sept livres sur le comportement des chats. Elle est également l'animatrice de la série britannique Psycho Kitty d'Animal Planet et est l'une des expertes en comportement félin les plus populaires et les plus recherchées au monde. Pam, merci encore de nous avoir rejoint aujourd'hui.
Pam : Merci de m'avoir. J'adore parler de chats.
Jenny : Bien, moi aussi. Et je pense que tous ceux qui écoutent aiment écouter parler de chats. Et j'ai hâte d'écouter aussi. Je suppose que je voulais commencer par parler un peu de votre parcours. Avez-vous grandi avec des chats ?
Pam :Non, je ne l'ai pas fait et je dirai que je ne les aimais même pas quand j'étais enfant et c'était parce que tous les chats auxquels j'étais exposé n'avaient pas été très bien entraînés. Ils ne se sont donc pas bien comportés. Ce n'est qu'à l'âge de 19 ou 20 ans que j'ai réalisé pour la première fois ce qui me manquait.
Jenny :Eh bien, bien. Que s'est-il passé à 19 ou 20 ans qui vous a poussé à interagir avec eux ?
Pam :Eh bien, je me promenais dans ma ville natale. C'était Noël et je faisais des achats de Noël, et il y avait une adolescente assise sur les marches de l'église de tous les endroits dans la neige la veille de Noël avec une boîte avec deux chatons. Et même dans mes connaissances limitées, je savais que ces chatons n'avaient pas besoin d'être dehors dans ce froid. Et elle a dit que son chat avait eu des chatons et la maman a dit de se débarrasser des chatons et qu'elle ne devait pas rentrer à la maison tant que tous les chatons ne seraient pas partis. Et elle avait froid et fatiguée, et elle a dit que si je ne prenais pas les chatons, elle allait juste laisser la boîte sur les marches de l'église. Alors je les ai pris…
Jenny :Oh mec.
Pam :Et a procédé à tout faire de mal. Tout d'abord, les chatons étaient trop jeunes pour être séparés de leur mère. Et j'ai tout fait de travers. Et au cours des deux années suivantes avec ces chats, je ne les ai pas entraînés. Je n'ai pas fait la bonne chose. Je suis allé chez le vétérinaire un jour et les chats avaient quelques années, et le vétérinaire - et vous devez garder à l'esprit que c'était il y a de nombreuses années - le vétérinaire a dit d'endormir ces chats. Ils sont pourris. Il y a beaucoup plus de chats qui ont besoin d'un foyer, il suffit de les endormir. Et ça a été un tel réveil pour moi que oh mon Dieu, non, je dois régler ça. S'ils sont foirés, je l'ai fait. Alors je suis rentré chez moi. Et à l'époque - maintenant, j'étais musicien et je n'avais pas l'intention d'adopter un comportement félin. Et je suis rentré chez moi et j'ai parcouru les librairies, et bien sûr c'était avant Internet, donc vous deviez monter dans votre voiture et vous déplacer si vous vouliez acheter un livre. Et il n'y avait pas de livres sur les chats. Je n'ai donc pas fait d'études là-dessus. Je ne savais pas ce que je faisais de mal, alors j'ai décidé que je vais juste apprendre des chats et comprendre ce qu'ils me disent plutôt que ce que j'attends d'eux. Et juste en les faisant être les enseignants et en apprenant à leur sujet, et j'ai lu tout ce que je pouvais, tout ce qui se passait sur les chats. Je lis des livres d'éducation canine. J'ai lu des conseils conjugaux, l'éducation des enfants. J'ai tout lu. Et les chats ont tellement changé que lorsque je les ai ramenés chez le vétérinaire pour leur prochaine année, il n'a pas cru qu'il s'agissait des mêmes chats. Et il a alors commencé à m'appeler pour l'aider avec certains des chats difficiles de son client. Et c'est comme ça que ma carrière a commencé. Ce n'était pas un plan. C'était juste, j'allais être musicien et je vivais à New York et je faisais ça et je recevais de plus en plus d'appels de vétérinaires disant oh nous avons entendu dire que vous pouviez travailler avec des chats et nous avons ce client. Et j'ai réalisé, d'accord, je ne peux pas gagner d'argent en tant que très mauvais musicien, ou je peux peut-être gagner de l'argent en tant qu'expert en bon comportement. Et c'est ainsi que la carrière a commencé. Donc je le dois vraiment à ces deux chats parce qu'ils étaient les meilleurs professeurs que j'aie jamais eus. Depuis lors, je suis devenu technicien vétérinaire et j'ai été certifié et j'ai reçu toute l'éducation dont j'avais besoin. Mais tout ce qui comptait vraiment venait des chats eux-mêmes.
Jenny :C'est vraiment bien comment tout s'est déroulé et s'est réuni pour vous. Que faisaient-ils de si horrible ?
Pam :Ils avaient en fait des comportements de chat normaux, je ne les ai tout simplement pas entraînés. Ils ont tout fait, depuis gratter les meubles, faire pipi à l'extérieur du bac à litière, jusqu'à mordre les gens qui venaient. Parce que, très honnêtement, tout ce qu'ils ont fait était de ma faute. Je n'ai pas gardé le bac à litière assez propre. J'avais un bac à litière trop petit. J'avais un bac à litière pour deux chats. J'avais le mauvais type de griffoir. J'ai acheté tout ce qu'on m'avait dit d'acheter par quelqu'un dans l'animalerie qui ne connaissait pas grand-chose aux chats non plus - vous savez, le petit griffoir recouvert de moquette et trop mou et bancal. Quand les gens venaient, au lieu de créer du confort pour mon chat et de lui donner le choix, je prenais mes chats et j'allais vers les invités et je disais:"Oh, non, n'ayez pas peur, ici". Donc, quiconque écoute, tout ce que vous avez fait de mal, je l'ai fait, je l'ai fait. Et c'est pourquoi quand je fais mes consultations, quand les gens me parlent de choses qu'ils ont faites ou d'attentes qu'ils avaient ou de croyances qu'ils avaient sur les chats, j'ai été là. Je peux totalement m'y identifier.
Jenny :C'est bon. C'est évidemment utile lorsque vous êtes préoccupé par ce que vous avez fait avec vos chats. Eh bien, combien de chats avez-vous maintenant ?
Pam :Maintenant, j'en ai un. Nous avons perdu, il y a quelques années, trois chats gériatriques - un de 24 ans, un de 18 ans et un de 17 ans. Et maintenant, nous sommes avec un chat de 6 ans, en fait, elle est plus proche de 7. Et j'ai un chien de sauvetage. Et avec deux enfants et une pratique de comportement très occupée, en ce moment, c'est ma limite. Je veux dire que j'aimerais émotionnellement en avoir beaucoup plus, mais je suis avec des chats probablement 12 heures par jour. Alors j'ai ma dose de chat.
Jenny :Oui bien. Donc, vous avez parlé de vos débuts en tant que comportementaliste. Quelles ont été les plus grandes récompenses de votre carrière ?
Pam :La meilleure chose pour moi, c'est quand je vois des enfants s'intéresser, et je fais des consultations et il y a des jeunes enfants là-bas et ils participent activement à la formation. Qu'ils soient enthousiastes à l'idée de faire l'entraînement au clicker où ils assument la responsabilité de comprendre ce dont le chat a besoin, c'est tout. C'est mieux que la série télé, c'est mieux que les ventes de livres, c'est tout parce que je sais que ce jeune enfant, on commence dès le plus jeune âge. Tous les animaux de compagnie que cet enfant aura ou tous les animaux que cet enfant rencontrera auront une vie meilleure parce que cet enfant a appris très tôt.
Jenny :Oui. Je suis d'accord avec ça. Mon neveu vient d'avoir 6 ans et il adore les chats depuis qu'il est bébé. Et mon frère et ma belle-sœur n'ont pas d'animaux. Mais il est beaucoup exposé aux chats à cause de ma mère et de moi et de tout ce genre de choses. Cela a été une expérience fascinante pour moi de lui apprendre ce que je sais et de me rappeler, oh ouais, ce n'est pas une connaissance générale.
Pam :C'est vrai, parce qu'on a tous tendance à croire ce qu'on a entendu. Nous portons les contes de vieilles femmes, vous savez. Tout comme quand j'étais enfant, les chats que je rencontrais comme je l'ai dit au début ne se comportaient pas bien. J'étais trop jeune pour réaliser que la raison pour laquelle ils ne se comportaient pas bien, c'est parce que personne ne les avait formés. Et donc si vous pouvez y entrer avec des enfants, ma fille a 13 ans maintenant. Elle entraînait nos chats au clicker quand elle avait environ 6 ou 7 ans. Et donc ce n'est qu'une partie de sa vie maintenant, elle comprend l'entraînement au clicker, elle comprend le conditionnement opérant, elle comprend le système de récompense et travaille pour la nourriture avec les chats. Elle va être géniale avec les chats quand elle est seule.
Jenny :Oui, c'est tellement chouette. Maintenant, pourquoi utilisez-vous l'entraînement au clicker ? L'utilisez-vous sur tous les chats avec lesquels vous travaillez ?
Pam :Cela dépend du parent du chat. Certains parents de chats l'acceptent, d'autres non. Mais l'entraînement au clicker peut être utilisé pour à peu près n'importe quoi car il devient un langage commun entre vous et le chat. Le clicker agit alors comme un pont entre le comportement que vous souhaitez et la récompense que le chat va obtenir. C'est donc un excellent outil. Ce ne sont pas tous les parents de chats, quand je fais une consultation, tout le monde ne veut pas entrer là-dedans. Donc je le présente toujours. Mais c'est super. J'ai même le poisson de mon fils, nous l'avons dressé au clicker, le poisson. Vous n'utilisez pas un véritable clicker, vous utilisez une lampe stylo et un petit distributeur de nourriture. Mais nous avons même dressé le poisson au clicker.
Jenny :Je me suis posé la question parce que j'avais évidemment tout lu sur vous sur votre site Web avant cette interview et je me demandais, maintenant, comment dressez-vous un poisson rouge.
Pam :Mais tu sais, si tu vis et que tu as besoin de nourriture, tu peux être entraîné au clicker. Si vous avez un cerveau, cela a du sens. Le poisson est très intelligent. Nous avons donc appris aux poissons à - je veux dire, nous n'avons pas vraiment appris aux poissons à faire quoi que ce soit de vraiment important dans le monde des poissons. Je ne pense donc pas avoir une carrière de chuchoteur de poissons. Mais des choses comme le basket. Il existe en fait, croyez-le ou non, de petits kits que vous pouvez obtenir que vous mettez dans l'eau pour que le poisson puisse pousser le petit ballon de basket dans le cerceau. C'est un peu idiot, mais ce qu'il fait, c'est qu'il vous montre comment vous entraîner. Cela vous montre que si vous offrez la bonne récompense, le poisson fera ce que vous demandez. Et vous pouvez appliquer cela aux chats et aux chiens. Mon chat est donc dressé au clicker. C'est une grande langue. Cela devient juste un langage commun entre vous deux.
Jenny :Bon, bon à savoir. Je pense qu'on m'a envoyé un appareil d'entraînement au clicker à un moment donné pour l'examen du produit et cela a effrayé mes chats, alors j'ai arrêté de l'utiliser.
Pam :Certains cliqueurs sont très bruyants. Donc, vous voulez choisir un clicker qui n'est pas bruyant ou vous voulez le garder dans votre poche. Et ce n'est pas un concept difficile. Cela devrait être très amusant. Mais parce que c'est étrange pour beaucoup de gens, c'est une idée différente. Certaines personnes en sont intimidées. Mais amusez-vous simplement avec et cela devrait être amusant pour votre chat aussi. Et si ce n'est pas amusant, vous vous trompez.
Jenny :D'accord. Eh bien, je vais donner une seconde chance. Les choses sur une note positive, donc j'espère que cela mènera à quelque chose de positif - la question est, quelle est l'une des plus grandes frustrations que vous avez eues en tant que comportementaliste félin avec des relations humaines avec des chats.
Pam :Ça me brise le cœur quand les gens m'appellent, non pas parce qu'ils veulent vraiment résoudre le problème mais parce qu'ils me cherchent pour valider qu'il y a quelque chose qui ne va pas avec leur chat et oui le chat devrait être euthanasié ou donné au refuge. Et c'est déchirant car chaque problème peut être résolu. Et au moment où vous m'appelez, si vous êtes déjà au point où vous avez abandonné, nous ne pourrons pas faire le travail. C'est dévastateur, et cela arrive plus souvent que vous ne le pensez. Parfois, nous pouvons demander aux propriétaires de tenter une autre chance et ils travailleront avec moi, et parfois ils ne veulent clairement pas et la meilleure chose que nous puissions faire est de ramener le chat à la maison. Et parfois, le problème de comportement disparaît parce que le problème était dû à l'environnement. Mais mon conseil est que s'il y a un problème de comportement, n'attendez pas d'être à cette rupture où vous ne pouvez plus le supporter et vous vous sentez comme, d'accord, si nous ne pouvons pas résoudre ce problème demain, ce chat est va être envoyé au refuge parce que les problèmes n'arrivent pas du jour au lendemain. Ils ne peuvent donc pas être résolus du jour au lendemain.
Jenny :Je suis d'accord, et je reçois en fait beaucoup d'e-mails de personnes souhaitant ramener des ragdolls à cause de problèmes de comportement ou de choses auxquelles ils n'avaient pas pensé dans la relation. Je peux donc comprendre cette frustration d'une certaine manière, même si je ne suis pas un comportementaliste félin.
Pam :Et vous savez, c'est intéressant avec les chats, c'est l'animal de compagnie le plus populaire, on les aime tellement. Mais encore plus souvent qu'autrement, et je sais que c'est plus un cas avec des races mixtes qu'avec des races pures, ce sont des décisions impulsives. Et donc on ne met pas dans la relation ce qu’il faut, soit on pense bien qu’ils demandent peu d’entretien, je n’ai pas le temps pour un chien donc on va prendre un chat. Et puis nous mettons dans la relation ce qui est nécessaire et fournissons ce dont le chat a besoin, puis nous sommes frustrés et nous ne comprenons pas pourquoi il y a un problème de comportement.
Jenny :Oui oui. Je suis d'accord. Vous savez, l'une des choses controversées bien sûr avec les pur-sang est l'achat, pas l'adoption. Et donc l'une des pages les plus populaires sur mon site est le prix d'un chat ragdoll. Mais ce que j'ai essayé de faire, c'est de dire qu'il ne s'agit pas du prix initial, mais du coût de l'élevage d'un chat sur 20 ans.
Pam :Exactement, d'accord. Et il y a des gens que je rencontre dans mon entreprise qui ne veulent pas dépenser de l'argent pour faire une consultation comportementale. Oui, je sais que je suis cher, mais je fais énormément de recherches et je passe beaucoup de temps avec vous à travailler sur le problème. Mais ils diront, wow, le chat ne m'a coûté que 15 $, je ne dépense pas cet argent en comportement. Cela n'a rien à voir avec ce que vous avez dépensé pour le coût du chat. C'est une créature vivante, et c'est un engagement à vie que vous avez pris, quel qu'en soit le prix.
Jenny :D'accord, je suis d'accord. Avez-vous déjà eu un chat qui était particulièrement difficile pour vous ?
Pam :J'ai pris en charge la réhabilitation de deux sauvages, les deux sauvages étaient les 17 et 18 ans qui sont décédés il y a environ un an, un an et demi. L'un des sauvages m'a testé à la limite. Chaque tour que j'avais, elle n'achetait pas. Il a fallu tellement de temps pour établir la confiance, j'ai porté le parfum de jus d'eau de thon pour toujours avec ce chat. Mais elle m'a beaucoup appris sur le fait d'aller à son rythme, pas à mon rythme. Elle m'a appris beaucoup de leçons dont j'avais besoin sur la patience et la façon d'être créatif. Je lui ai acheté un arbre à chat, et elle avait trop peur d'aller dans l'arbre à chat. J'ai donc dû trouver des solutions. Et j'ai acheté un arbre à soie et j'ai coupé les branches et j'ai câblé les branches de l'arbre à soie à l'arbre à chat pour qu'elle soit invisible là-dedans. Elle m'a beaucoup appris sur la façon de sortir des sentiers battus et sur la patience, et cela a pris beaucoup de temps. Il a fallu 3 ans pour la réhabiliter, et elle a fini par être le chat de mon cœur.
Jenny :C'est chouette. C'est chouette. Pendant que vous racontiez cette histoire, j'ai un de mes chats nommé Trig, il traînait pendant que nous étions au téléphone. Et il est un défi pour moi, loin d'être un sauvage du tout. Mais il vient d'avoir 6 ans et j'ai l'impression que nous commençons à faire des percées.
Pam :Ouais, vous avez ce moment, et c'est ce que j'ai eu - le nom de ce chat est BB. C'est le seul chat qui m'ait jamais mordu. C'était si dur et il y a eu tant de fois où j'ai pensé que ça ne marcherait jamais, ça ne marcherait jamais. Puis il y a eu ce moment. C'était presque comme si vous aviez vu l'interrupteur se déclencher dans sa tête où elle a pris la décision:"Oh, Pam, tu n'es pas le diable, peut-être que c'est une bonne chose." Et à partir de ce moment, le renforcement de la confiance a commencé, et cela valait la peine de trois ans de frustration et de patience pour avoir ce que nous avions depuis 17 ans.
Jenny :Oui, soigné. Je l'aime. J'ai un énorme sourire sur mon visage. Maintenant, qu'en est-il du chat d'un client. En avez-vous déjà rencontré un où vous avez éprouvé des frustrations similaires ?
Pam :Il y a des chats qui me défient, oui, mais je dois dire honnêtement que c'est la famille qui me frustre plus que le chat parce que le chat fait juste ce qui est naturel. Si le chat n'utilise pas le bac à litière, il y a une très bonne raison à cela du point de vue du chat. Si le chat mord quelqu'un, il comprend pourquoi il sent qu'il doit mordre. Donc ma frustration est moindre avec les chats. Parfois, j'aimerais avoir une réponse facile et pouvoir comprendre ce que le chat essaie de me dire, mais c'est la famille. Et je dis cela sans porter de jugement parce que j'y suis allé, je suis frustré. Et donc ma frustration est que les gens essaient de précipiter le processus. Si je dis de prendre cette étape et de ne pas passer à l'étape deux pendant au moins une semaine, puis qu'ils y vont le lendemain ou qu'ils décident, eh bien, nous allons sauter l'étape un et nous allons juste aller bien à la deuxième étape, cela devient très frustrant car il y a une raison pour laquelle je présente la carte de cette façon.
Jenny :Ouais. Je peux aussi comprendre que vous vouliez vous précipiter parce que vous voulez juste que ce soit réparé, mais ces choses prennent du temps bien sûr.
Pam :Ouais. Ou vous voyez un peu de progrès, comme je dirai aux gens s'ils font une nouvelle introduction de chat, d'accord, je veux seulement qu'ils se voient pendant ce laps de temps. Et ils verront que ça se passe bien, alors ils se précipitent et ils disent :"Oh, eh bien, ils étaient ensemble pendant 5 minutes, 10 minutes et c'était super, alors laissons-les ensemble pour le reste de l'après-midi, ” et puis bien sûr tout se retourne contre nous. Je ne suis donc pas une maniaque du contrôle, mais quand je vous dis de suivre mon plan à la lettre, c'est parce que je sais que c'est comme ça que ça marchera le mieux.
Jenny :Oui. Oui. Selon vous, quels sont les trois problèmes de comportement les plus courants chez les chats et pourquoi ?
Pam :Problème de bac à litière, clairement le numéro un de l'emballement. Et il y a de nombreuses raisons à cela. Il peut s'agir d'un problème médical. Cela peut être la configuration du bac à litière elle-même - elle est soit trop petite, trop sale, pas le bon type de bac à litière, pas au bon emplacement, ou cela peut être un problème environnemental autour du bac à litière. Le bac à litière pourrait en fait n'être que le symptôme d'un problème plus grave. Le bac à litière est donc le numéro un. Le numéro deux serait l'introduction de nouveaux chats. Soit les gens ne font pas de présentation et ils rassemblent simplement les chats parce que quelqu'un leur a dit une fois de les laisser s'en sortir, ou nous avons une mentalité de chien et nous pensons, eh bien, les chats deviendront amis, je 'ai ce compagnon pour vous, vous devriez l'adorer. Ou nous faisons le mauvais type d'introduction. Et puis si vous ne faites pas une bonne introduction, vous allez faire en sorte que les chats ne soient pas de bons amis. C'est donc un gros problème. Et le troisième serait l'agression, que ce soit l'agression envers un autre chat ou l'agression envers les gens. C'est un gros problème, et cela peut être un facteur décisif. Nous pouvons gérer beaucoup de choses, le chat faisant pipi à l'extérieur de la litière ou grattant les meubles. Mais mon garçon, si le chat mord un enfant, un membre de la famille ou un invité, cela devient le facteur décisif. Ce sont donc probablement les trois choses pour lesquelles on m'appelle le plus.
Jenny :D'accord. Quelle est normalement la raison pour laquelle un chat que vous connaissez mord un humain adulte ou quelque chose comme ça ? Est-ce qu'ils mordent sans être maltraités ?
Pam :Oh, oui, ils peuvent. Le truc c'est que les chats, ils ne veulent pas de confrontation. C'est pourquoi ils font toute la posture, vous savez, le chat d'Halloween, et tous les sifflements et toutes les choses qu'ils font. Ils veulent avoir l'air plus gros et plus méchants qu'ils ne le sont pour que vous ne les embêtiez pas. Et donc un chat ne vous mordra que s'il se sent reculé dans un coin et qu'il n'a pas d'autre choix. Nous ne lisons donc pas les signaux du langage corporel. Nous prenons juste le chat et faisons ce que nous pensons devoir être fait. Ainsi, le chat peut avoir l'impression que le seul moyen de vous faire arrêter est de mordre. Par exemple, vous brossez peut-être votre chat et vous ne prêtez pas attention aux signaux du langage corporel indiquant qu'il commence à faire mal, ma patience s'épuise, vous brossez une zone sensible et le chat est faire toutes sortes de signaux, remuer la peau ou fouetter la queue ou miauler ou vous regarder ou les oreilles tremblent et vous ne faites pas attention. Et alors il mord. Et puis ce qui se passe quand il mord, c'est que vous arrêtez de faire ce que vous faites. Donc du point de vue du chat, hé ça a marché, c'est ma méthode de communication, je vais mordre. Nous devons donc faire plus attention à la façon dont nous faisons les choses, les rendre positives pour que le chat ne ressente pas le besoin de mordre, faire attention au langage corporel et donner le choix au chat. Et c'est une chose que nous ne faisons pas souvent, nous ne donnons pas le choix au chat. Nous mettons les chats ensemble et disons, d'accord, vous allez tous utiliser ce bac à litière et vous allez tous manger dans un bol de nourriture communautaire. Et nous ne donnons pas de choix aux chats. Ils doivent avoir des choix, et je ne dis pas des choix comme un menu de nourriture. Je veux dire des choix d'endroits où je me sens en sécurité pour manger, où je me sens en sécurité pour utiliser le bac à litière, ce genre de choses.
Jenny :Oui.
Pam :Ou je ne veux pas sortir de sous le lit pour le moment, ou j'ai besoin d'une cachette pour que, lorsque vous avez de la compagnie, il y ait un endroit où je puisse me cacher et me sentir en sécurité. Et nous ne faisons pas cela. Souvent, nous ne donnons pas le choix au chat.
Jenny :D'accord. Je me souviens très bien quand j'ai eu mon premier chat quand j'avais 8 ans après avoir mendié et mendié et mendié pour lui. Et j'ai probablement été présenté à un chat à 6 ans. Avant cela, j'ai juste grandi avec des bergers allemands. Et puis ce chat que j'ai eu à 8 ans est mort de PIF, et puis j'ai eu un autre chat à 10 ans qui était le chat qui, la raison pour laquelle nous sommes au téléphone aujourd'hui. Il était la raison pour laquelle j'ai créé mon site Web. Donc, ce n'était essentiellement que des Ragdolls auxquels j'ai été exposé. Et puis quand j'ai commencé à entrer au lycée et à aller plus souvent chez les gens et à rencontrer leurs chats, c'est à ce moment-là que j'ai réalisé, whoa, vous ne pouvez pas simplement caresser n'importe quel chat. Il peut se retourner et vous mordre en une demi-seconde. Et je l'ai peut-être caressé trois fois. Donc je ne suis pas très ouvert avec les chats des autres, c'est-à-dire de faire des efforts. Je les laisse toujours venir vers moi.
Pam :Et c'est la meilleure façon d'être. Il y a l'étiquette du chat, et si les gens la suivaient… Et cela revient à donner le choix. Quand deux chats se rencontreraient, s'ils sont amicaux et s'ils veulent plus d'interaction, ils iront nez à nez et ils renifleront nez à nez. Et sur la base de ce reniflement nez à nez, ils décideront s'ils veulent plus d'interaction ou non. Eh bien, ce que je fais avec les chats, c'est que je tends mon index. Je ne mets pas mon doigt dans le nez du chat, mais je le maintiens juste là et le chat s'approchera de moi et reniflera mon doigt, puis se rapprochera, se frottera contre moi ou reculera. Le chat a alors le choix d'avoir ou non une interaction. Mais je ne m'approche jamais d'un chat simplement parce que vous savez que le chat est beau et que je veux le caresser et commencer à le caresser ou à le ramasser. Je pense que c'est impoli. J'essaie donc de suivre le protocole du chat.
Jenny :Je ris parce que je dis toujours que, comme si mes chats parlaient, tu es tellement grossier. Ouais, mais je suis d'accord.
Pam :Je le fais même avec mon chat. Si elle est assise sur son arbre à chat en train de dormir ou regarde par la fenêtre et que je dois aller la chercher pour quelque chose, disons qu'il est temps d'aller chez le vétérinaire. Je ne vais pas juste venir derrière elle, la soulever et la surprendre. Je m'assure toujours d'avoir annoncé ma présence. J'entre dans son champ de vision et je lui parle pour qu'elle sache que je suis là. Je ne veux jamais la surprendre. Je ne pense pas qu'il y ait de raison d'être grossier avec les chats. Soyez un peu plus dans le monde des chats en termes de concentration du chat. Ma chatte Pearl est assise sur son arbre à chat et elle est concentrée sur un écureuil à l'extérieur. Eh bien, je ne vais pas simplement l'attraper. Je veux attirer son attention et lui faire comprendre que, d'accord, il va y avoir un changement en ce moment. Je pense que vous pouvez éviter beaucoup de problèmes de comportement et nous avons juste arrêté de penser comme des humains et commencé à penser un peu comme des chats. Si j'étais un chat, comment aimerais-je être traité ? Est-ce que je voudrais que quelqu'un me soulève juste quand je dors ? Non.
Jenny :À droite. Eh bien, très franchement, si je suis en train de rêver et de regarder un écureuil en tant qu'humain, je préférerais que tu me facilites aussi tout ce que tu veux aborder avec moi.
Pam : Exactement, si vous êtes absorbé par une émission de télévision et que quelqu'un vient juste derrière vous au lieu d'entrer dans la pièce et de dire, hé, excusez-moi, puis-je vous poser une question ? Cela ne signifie pas que vous avez le droit d'être impoli.
Jenny :Oui, c'est parfaitement logique. Okay, so Psycho Kitty was a show on UK’s Animal Planet, is that correct?
Pam :Yes.
Jenny :Okay, so I went to YouTube in preparation for this interview and I saw the trailers of every single episode, and they look really good. But is there a way to watch them online?
Pam :Yeah, they’re on iTunes. Unfortunately, it was not aired in the US. It was aired in the UK and France and Italy and Canada, but it did not air in the US. But it’s on ITunes, so you can get it that way.
Jenny :D'accord. So I will find it on iTunes and then link to it when I post this interview for those that are listening. How was that whole experience for you, the Psycho Kitty? How did it come about and did you enjoy it?[Psycho Kitty Episodes on iTunes]
Pam :Doing television is “fun” and I say that in quotes because what you see on TV is very edited. And so what looked like a half an hour, I spent a whole day with these people, and there’s a lot of follow up. So that’s the hard part of TV. The things that I think should have been on there, the explanations, the certain behaviors don’t make good television. So they edit it down to be the most interesting part. I love that it makes people more aware of behavior who didn’t know that cats could be trained, so that was great. But the TV experience is very unnatural for a cat, so that’s hard to have cameras in there. So that was a big concern, making sure that I could do a good household consultation and not have the cameras be intrusive to upset the cat. So that was a balancing act.
Jenny :I didn’t even think about that. They’re meeting you and then they’re meeting all the cameramen too.
Pam :Yeah, so it was a long time to get the cats comfortable. Because my first goal is, I don’t ever want to stress out the cat more than he’s already stressed out from whatever it is I’m being called for. So from the moment I walk into somebody’s house, that cats’ life should improve. It could not get worse because I have a camera crew behind me. So we worked very hard to make sure that the cats were comfortable. And there’s one episode where the cat didn’t even come down from the upstairs. Because it was too stressful for the cat, and I didn’t want the cat to be stressed. So the camera crew all stayed downstairs and the cat was upstairs.
Jenny :Okay.
Pam :Because I find that it’s totally wrong if you are doing behavior and you are going into someone’s house and you agitate the cat or you create more stress, and you’re not helping.
Jenny :Right. There are like a billion other things going through my head wishing that I could’ve witnessed that situation because I bet that there were so many dynamics going on almost like an airport watching. So do you watch Animal Planets’ My Cat from Hell with Jackson Galaxy?
Pam :I don’t. I don’t. I know Jackson and I’ve done a few book signings with him but I don’t get a chance to. The real reason is I’m with cats all day long doing that for a living, that when I go home at night, you know by the time I’m done with the kids and my own pets, and I get into bed at night which is usually about midnight and I turn on TV, I want to escape.
Jenny :Right.
Pam :So I usually watch the Food Network. That’s the only reason is I don’t want to watch anything related to my work when it’s my downtime.
Jenny :Right. Right, makes sense. Whenever I meet with family members and stuff like that, they’re always asking me about Charlie and Trig, who are my cats, and I’m like, you know, I’ve talked about them all day, I’m good.
Pam :Yeah. Well, that’s like I’ll go to a function, a wedding or something, and people will find out what I do. And they just oh I have a question for you, I bet you’ve never had this before. And you don’t want to be rude. I want to help people but it’s like, okay, I’m off the clock. I try to be as available as possible but, boy, I really need my downtime. But I think what Jackson Galaxy is doing with the TV show, and I say that not having seen it, he’s brought a lot of awareness about behavior and the quality of cats’ lives, and that’s a good thing.
Jenny :Yeah, that’s a good thing.
Pam :Because for many years, cats have been second class pet citizen behind dogs, so people are realizing cats can be trained, and they do need a quality of life and quality space, and they are family members, a lifetime commitment. And anytime you send that message, that’s a good thing.
Jenny :Yes, I agree. And I’m glad to have the awareness now too like you did for Psycho Kitty – he probably spends all day with follow ups and what not, and we only see what’s good for TV.
Pam :Right, you only see what’s good. And also, I’m still dealing with somebody who was on the show that we still email back and forth when other problems come up. Many of my clients become lifelong friends. It’s not just a job, it’s a relationship. They’re trusting you. When you go into their house, they’re trusting you with their furry family member. And they’re having to tell you things that are very personal. And you’re going through their house, I mean I’m touring their house. I’m looking in the bedroom, in the bedroom closet. So a lot of these people become friends because there’s such a bond formed because we both want what’s best for the cat. And I cry when they cry. And I get Christmas cards from them or pictures of the cats years later. And there are many times when I go to the mailbox and I walk back up the driveway crying because someone’s told me that a cat I saw 10 years ago passed away. So it’s a very emotional field, but the rewards, oh my gosh, they outweigh everything.
Jenny :I bet. That’s neat. You had mentioned that if you go to a wedding and somebody finds out you’re a cat behaviorist, it made me think of another question for you. How is that received when you are asked, “Hi Pam, what do you do?” Do people generally know what a cat behaviorist is? And also, what kind of facial expressions do you get when you say that?
Pam :Well, nowadays because it is more popular, I get less funny looks. But when I started, I did my first house call in 1982, yes I’m that old. But in 1982, nobody was doing this. And so, that was a career that people, even my mother said, “Pam, aren’t you going to get a real career?” So if I went to the doctor and filled out my form and you write occupation and I wrote Cat Behavior Consultant, they’d always stop and go “A what? What is it that you do?” But the good side of it, even though I got a lot of funny stares, it’s that you open the door for a conversation. That, “Oh you do this for a living? That’s funny. I have a cat, he has a problem. I never thought that I could fix it.” So all of a sudden you’ve opened a door that wasn’t opened before.
Jenny :Okay.
Pam :So, I don’t mind the stares. I don’t mind the comments, and yes, I still get them. But I don’t mind it because out of 9 people who may laugh at me, there’s that one person whose life you change. And then if you change that person’s view of cats and how they train, or if you get them to stop thinking that the cat is behaving out of spite or stupidity or trying to get you back, then you not only change that cat’s life, you change every other cat that person will have for the rest of their life.
Jenny :That is true. That’s very true. Cool. Have you ever had a client with a Ragdoll cat that’s had a behavior issue?
Pam :I have. I’ve done several Ragdolls, and overwhelmingly they’ve been litter box issues. And a lot of the time, it’s because people want to fit the litter box to their location and not to the size of the cat.
Jenny :Oui. So in other words, a Ragdoll needs a bigger box?
Pam :It needs a bigger box. They either would, you know, we use a covered box because you know we don’t want the smell what’s going on in there. We don’t want to know what’s going on in there. We use a small covered box, and the cat can’t get in there. Or we want the box to fit between the toilet and the tub in the guest bathroom, so we have to use a small box, or we expect the cat to go through a cat flap into the closet. And Ragdolls are big cats, and that becomes an issue. So that’s overwhelmingly what I’ve found with Ragdolls. Now, there have been other issues of litter box problems due to environmental issues, whether there were too many cats, or that cat was under stress. And you know, as you know, ragdolls, their temperament is so good and they tolerate so much. So when they get stressed out, you know it’s a bad situation. So there have been those issues. But overall a lot, of it’s been the litter box set up itself. And that applies to any big cat – Maine Coon, Norwegian Forest, anything. You have to match the box to the cat, not to your location choice.
Jenny :I agree wholeheartedly with that, and also not only just one box but several, especially if you have more than one cat.
Pam :Right. The general rule of thumb is one more box than you have cats, and not to have the boxes all lined up in one room because clients will call me and say, “You’ll be so proud of me. We have 8 cats and we have 9 litter boxes.” And then I go there and all the litter boxes are lined up next to each other in one room. Well that’s basically one box. They should be scattered throughout the house so that every cat has an option for safety, so that one cat doesn’t have to pass through another cat’s territory.
Jenny :Oui. Yes, I’ve noticed that my cats sometimes, and they both do it to each other so I’m like fair game guys, they like to attack each other when they leave the box. Just sometimes, not all the time. And they both kind of get into it, then they go play. And I’m like, what in the heck man?
Pam :And the thing is if they do it evenly, if they take turns being the aggressor and it seems like it’s in play… But if it’s one cat who routinely seems to be the one bullying, or if there’s one cat who is eliminating outside of the litter box on a regular basis because he just doesn’t feel safe going down that long hallway where the other cat blocks and guards…. Again, it comes down to choice. I talk a lot about choice with cat behavior. You want to give a cat a choice. I have to use the litter box but I don’t want to pass that cat because he always smacks me. Oh I have a choice, I can go to the litter box on the other side of the house. So you always want to give them a choice.
Jenny :D'accord. Now have you ever found any cat behavior issue that is sex related, that it’s predominately a female problem or predominately a male problem?
Pam :No, it’s pretty much been evenly split.
Jenny :Okay.
Pam :It’s personality. Behavior problems happen either because of something genetic, something medical, the environment itself, how the cats were socialized or whether they weren’t socialized at all as kittens, and how many cats you have. So it’s really driven by those individual things for me, at least in my business.
Jenny :D'accord. Well, good. You just confirmed something. Oftentimes I’m asked, “You know I have a male cat, should I get a female kitten?” And I always say it’s about complementing personalities not…
Pam :Exactly. And again, we keep carrying on these things, “Oh, well if you have a male, you have to get a female.” And it is, you said it, the perfect word – complementary personality. There’s another mistake people make beyond the sex of the cat, they think well I have a really shy cat who just hides under the bed all the time. So I’m going to go get a really active cat that will just force him to play. Well, what you might be doing is setting that cat up to be ambushed all the time. So you don’t want to go on the opposite ends of the scale. You want to stay with complementary.
Jenny :Yeah. Yeah, I completely agree. That was one of things that happened when my cat Rags, the reason that I started Floppy Cats, when he was 15, we decided as a family that we would adopt two ragdoll kittens. Well, one ragdoll kitten, and thank goodness we went to a breeder who was smart enough to tell us, “Oh it’s a 15 year old cat, I’d get 2 kittens. I wouldn’t get one kitten to harass the 15 year old.”
Pam :Right.
Jenny :And it was the best decision ever. And she told us which of the two kittens would get along well with Rags, and sure enough she was right. And yes, it made our lives a lot easier because of that.
Pam :And it’s important. You know, you think about there are times when, yes, we rescue a cat or the cat finds us and we have no choice, it’s like that was meant to be. But if you right now are thinking about either getting your first cat or getting a companion for a resident cat, do your homework. Because it will really pay off later if you try to match complementary personalities and also make sure of what your needs are. For example, in the beginning of talking to, you know I said I only have one cat and I have one dog. And that is because I’m with cats all day long. I’m the mom of a 13-year old and an 11-year old, and I have a really busy life. So I know what I can give right now is just to the cat and the dog. So you have to, before you bring in another cat, look at your environment and what are you capable of doing. You know, you may want to go to that shelter and rescue that cat that was abused and needs so much work, but are you capable emotionally and are you capable at home to do the work needed? Are your kids at home expecting the perfect little kitten coming with no baggage? So just do your homework beforehand. It will really payoff later.
Jenny :D'accord. Speaking of homework, your books – I was actually introduced to you
through a reader who adopted a Ragdoll wannabe, meaning that it was adopted from a shelter and not necessarily a purebred but has Ragdoll traits. And she said, “I’ve been reading this book, Starting from Scratch, and it is incredible. It’s helped me so much.” So I headed to Amazon to check it out. I am not a good reader because I have horrible reading comprehension. But I was like you know what, this book actually looks kind of interesting. And it was interesting to me from someone that wasn’t starting from scratch with cats but because I get these emails with these issues all the time, I thought that might be something to read. So I bought it and I put it next to my toilet for all those people that need to know that about me. I really enjoy the way that you write, number one. It’s very easy for me to follow, and I have learned a tremendous amount from it. So if you could take a couple minutes kind of explaining your books and maybe, like, someone that’s had cats for years, would they benefit from them and that sort of thing.
Pam :D'accord. The whole purpose when I write is I want to make it as if I’m standing right next to you doing a house call. I want it to be in a way as if we’re just talking, and that was important to me that my writing style reflect the way I talk. And I also wanted to address the different aspects of living with a cat. So Starting From Scratch is a book about adult cat behavior problems, and it was for the people who, oh, I’ve had a cat for 10 years, I’ve had a cat for 6 years, we’ve lived with this behavior problem, is it too late? That’s why I wrote that book because there are a lot of us out there. We’ve had cats for so long and we’ve put up with these behavior problems because we thought well if we didn’t train early on, we’re never going to get it changed. So that was written to show that you can change those behaviors.
I wrote Cat vs. Cat because there are people with multi-cat households, whether it’s 2 cats or 10 cats or more. And the rules all change when you have more than one cat. When you have one cat, then one litter box will do, one food bowl, one water bowl, nobody has to share toys. You bring a second cat in and all the rules change. So I wanted to write a book that was specifically dealing with those unique challenges and rewards of having more than cat. Think Like A Cat I wrote to be just
comprehensive. It covers everything from deciding to get a cat, and whether you want or a kitten or a cat, all the way through to the geriatric years. And it’s very in depth and it goes into everything, because some people want one book… I just want to buy one book and I want it to cover the life of my cat, and so I wrote that.
I also have other books, I have Psycho Kitty and Hiss and Tell which were just fun books that I wrote about some of the weird house calls I’ve gone on through the years.
But what I wanted to do was write them in a way that you also learned. Because some people don’t want to just read, okay do this, do this, do this. They want to read a story, and they’ll learn that way. So I wrote those two books for that. But I try to address, I try to see what the need is out there and what isn’t being covered, and what I can supply.
Jenny :D'accord. Well good, and I will link to all of those as well in the interview on the site. So we have about 5 minutes left and I wanted to end with was if I am having a cat behavior issue, can I have a private consultation with you and how does that work?
Pam :Yes, you can. I do private consultations. They’re usually through Skype, unless you’re in the Nashville area. But the first thing is if you’re having behavior problem, make sure your cat goes to the veterinarian first. I don’t do consultations unless the vet has signed off that it’s not a medical problem. And also, there are so many problems that we label as behavior problems that actually are medically caused. Your cat might be eliminating outside of the litter box because of renal failure, because of diabetes. Your cat might be aggressive because maybe he’s developed hyperthyroidism. So you want to make sure you’ve addressed that first because you don’t want your cat to needlessly suffer. Once the cat has been seen by the veterinarian, if you want a consultation with me you can go to our website at CatBehaviorAssociates.com and click on the consult or consultation page, and it’ll walk you through what’s involved with a Skype consultation. I will say, there are other certified cat behavior consultants. There are also certified applied behaviorists and veterinary behaviorists. So if possible, it’s always better to have somebody in your hometown who could actually do a house call and see the cat in person. That’s the best. That’s better than a Skype consultation. I know that takes business away from me, but you do what’s best for the cat. But depending upon where you live, that may not be an option. But if you are having a behavior problem, go to your veterinarian. Your veterinarian, if there is somebody in your area, could probably recommend. I will say that nowadays with the popularity of cat behavior, anybody can put up a website and call themselves a cat behaviorist. So don’t just be lured in by a flashy website or testimonials. Look at that person’s track record, what their education is, what their certification is, what their experience is, and make sure. Because the wrong person can make the situation worse. And I say that because we get a lot of clients in our office who have already spent money with unqualified people. Just because someone has had cats all their life doesn’t make them a cat behaviorist.
Jenny: À droite. I did go to your site and look at the consult stuff, and I like that you require also a video of, you know…
Pam: À droite. Because I can’t see the cat, I want to see your environment. If you can capture the behavior itself on video, that’s ideal. I want to see the litter box area. Basically a tour through your house so that I feel as if I’m there because a Skype isn’t as good as an in person. So in order for me to do the best job I can, the more information you send me the better. Plus we also send out a questionnaire that’s probably at least 10 pages long if not longer with a lot of questions that need answering so that by the time we sit down to do the Skype, I already have a lot of background on your cat. So we don’t waste that time with me asking a lot of basic questions, like how many litter boxes do you have and how many times a day do you feed your cat, those kind of things.
Jenny :Oui. It sounds very efficient and effective and I love it. Alright, well, is there anything…
Pam :It better be effective after all these years. I’ve learned how to streamline stuff. It took years.
Jenny :Well, I’m glad. That’s why you’re known as an expert in the field. Is there anything that I didn’t cover that you wanted to cover before we end this call?
Pam :No, you did a great job. I think I would just like to leave everybody with don’t live with a behavior problem. There is a solution so find help out there. And most importantly, don’t punish your cat, not matter how bad the behavior seems it is. Whether he’s scratching the furniture, whether he pooped on the floor, don’t punish. Punishment is inhumane and it’s counterproductive because cats don’t misbehave out of spite. When they do something we don’t like, they’re doing something to solve a problem. And if you punish, yell at your cat, squirt him with water, chase him out of the room, put him in time out, whatever punishment… And I know you get frustrated, it’s understandable. But whatever you do it, damages the relationship between you and your cat, and it does nothing to teach him anything. So let’s look at behavior problems from how can I help this cat solve this problem in a way that’s acceptable to both of us. Because that’s what matters most is you don’t want to damage the relationship.
Jenny :Right, right. Well, thank you very much for your time and your knowledge. I’m very excited to be able to do this with you, so thank you for doing it.
Pam :Well, thank you and thanks for the education that you provide and I really appreciate being able to share my knowledge about cat behavior.
